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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 12:26

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Sur la photo de droite a gauche : Colonel Othmane - Baouch Mohamed dit Si Tahar -Ben Youssef Benkheda président du gouvernement provisoire algérien.

 

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 12:23

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Mosteghanemi Ahmed dit Commandant Si Rachid naquit en 1915 à Djamaa Essakhra région de Souahlia Ghazaouet. Il a appris le saint coran dès son jeune âge. Entre 1945 et 1947 il fut responsable du M.T.L.D en France. Transféré à Ghazaouet (Algérie) en 1947 il contacta Baouch Mohamed dit Si Tahar afin d'être orienté vers l'organisation M.T.L.D de Ghazaouet. Il fut nommé aussitôt responsable de l'organisation rurale de la région de Ghazaouet et Nédroma. recherché a mainte reprise par la police française il se cacha dans les zones rurales  jusqu'au 1er Novembre 1954 où il assuma des responsabilités pour la préparation du déclenchement du 1er Novembre 1954. Il rencontra beaucoup de difficultés pendant sa mission surtout lors des différends au sein du M.T.L.D qui opposa les messalistes, les centralistes, et les neutralistes entre 1953 et 1954.

 

Au mois de Mars 1955 préparation de l'arrivage des armes en provenance du Nador (Maroc) vers Souahlia Ghazaouet. Ces préparatifs furent planifiés par Si Rachid, Larbi Benm'hidi ,Boussouf Abdelhafid, Sayeh Missoum dit Hansali, Baouch Mohamed Si Tahar Bekkaye Abdallah dit Si Ben Ahmed et Fertass.
Mosteghanemi Ahmed est désigné comme responsable de la mintaka 2 de la zone 2 wilaya 5 entre 1956 et 1957 par ordre de l'état major.

 

Il devint ensuite membre du comité de la wilaya 5 et responsable des Commandements C.D.F (Commandement des frontières). Le nom du commandant Si Rachid restera gravé dans l'histoire de la révolution algérienne, c'est un héros d'avant et d'après guerre tant par ses idées que par son courage.

 

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 12:57

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Photo souvenir de quelques responsables politico-militaires à l'occasion de la visite du chef du gouvernement Youssef Benkhedda au Front Ouest Algérien en 1959. De droite à gauche:
 

 

Baouch Mohamed Si Tahar - Taleb Abdelouahab - reguig Tayeb - Omar el Gharbi - Abdelaziz Bouteflika - Ferradj -laouedj Tahar- Bekkaye Abdallah Si Benahmed-Mosteghanemi Ahmed Si Rachid - Youssef Benkhedda - Mahi Mounir- Benyekhlef- et le responsable d'El Hillal El Ahmar de la révolution algérienne et d'autres personnes.

 

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 12:52

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Photo souvenir de quelques responsables politico-militaires
de droite a gauche : Baouch Mohamed Si Tahar - Talab Abdelouahab - Reguig Tayeb - Omar El Gherbi - Abdelaziz Bouteflika dit Si Abdelkader- Commandant Ferradj - Bekkaye Abdallah dit Si Benahmed - Mosteghanemi Ahmed dit Si Rachid.Taleb Abdelouahab deuxième sur la photo de droite a gauche a coté de Si Tahar Baouch.
 

 

Taleb Abdelouahab naquit en 1921 à Ghazaouet ex-Nemours. Il est en outre, l'un des membres fondateurs du parti populaire algérien P.P.A en 1939. En son temps les services de police le décrivaient comme étant "un militant très actif".      Abdelouahab a aussi milité dans les rangs de l'organisation M.T.L.D en 1946 à Ghazaouet Wilaya de Tlemcen. Agriculteur et possèdant une grande ferme dans les environs de Ghazaouet, lieu où presque tous les condamnés à mort et ceux recherchés par les autorités françaises y trouvaient refuge. Toutes ces personnes étaient totalement prises en charge par le moudjahed Taleb Abdelouahab. Parmi ces frères recherchés, il y avait Fartasse Mohamed dit si Mustapha, Larbi Ben M'hidi dit Si Mohamed, et Boussouf Abdelhafid dit Si Mebrouk.

 

Taleb Abdelouahab était membre de la kasma de Ghazaouet et responsable de contact. Pendant la révolution, Taleb occupa le poste de responsable de la santé médicale de la base arrière (frontière) jusqu'a l'indépendance.

 

Taleb Abdelouahab est l'un des pères de la révolution algérienne à Ghazaouet, il était de ses combattants parfaitement prêts au sacrifice suprême pour la noble cause de la liberation de l'Algérie.

 


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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 12:48

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Hamdoun Mohamed naquit le 17 Février 1918 à Ghazaouet Wilaya de Tlemcen. Commerçant, niveau d'instruction certificat d'étude primaire. En 1938 militant et responsable dans l'organisation P.P.A - à Ghazaouet ex-Nemours. La dissolution de ce parti en septembre 1939, imposa à Hamdoun Mohamed et aux autres militants de Ghazaouet de poursuivre leurs activités dans la clandestinité.

 

En 1945 il devint commissaire local des S.M.A - Scouts Musulmans Algériens de la commune de Ghazaouet ex-Nemours. En 1947 membre du comité de la kasma M.T.L.D représentant l'aile militaire de l'O.S (C.R.U.A) sous la responsabilité de Hammou Boutleliss. Il a participé à plusieurs manifestations contre la répression Française, il a pris part notamment à la compagne électorale du M.T.L.D en écrivant sur les murs de la ville de Ghazaouet des slogans dénonçant l'occupation Française.
 

Il a fait plusieurs déplacements dans les zones rurales afin de sensibiliser les gens de la compagne. Pendant le différant qui opposé les membres du M.T.L.D Hamdoun Mohamed à rencontré beaucoup de difficultés il a pris position de neutraliste avec les frères de la kasma, Bourak Mohamed- Baouch Mohamed -Kaddour Arbane -ext. .. Il a eu plusieurs contacts avec des responsables afin de préparer le déclenchement de la révolution notamment Larbi Ben M'hidi et Boussouf Abdelhafid.

 

Vers le mois d'Octobre 1954, Hamdoun Mohamed décida de quitter l'Algérie à destination de la France, pour les causes suivantes:
- Désaccord entre Hamdoun et quelques responsables (Larbi Ben M'hidi et Boussouf) au sujet du déclenchement de la lutte armée concernant l'armement.
- Répression économique par la police Française.
- Menaces de la part des Messalistes anciens M.T.L.D et P.P.A.

 

Hamdoun Mohamed son nom restera attaché à l'histoire de l'Algérie, il était l'un des premiers dirigeants du mouvement national à Ghazaouet ex-Nemours.

 

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Un jour ayant perdu toute confiance en vers le parti, nous recevions la visite enfin de Si Abdallah que nous connaissions très bien Si Abdallah c’est Boussouf. Ce dernier nous fit connaissance qu’il existait des responsables ni messalistes ni centralistes mais pour le déclenchement de la révolution armée.

Personnellement je répondis nous te faisons confiance mais il ne faut pas nous trahir. Il répondit « Je vous donne ma parole d’honneur de militant » et je vous mettrais en contact avec la personne intéressée.

Quelques jours plutard il se présentait chez nous en compagnie d’une autre personne avec un turban sur la tête, et de petite taille, qui nous donnait à réflexion, c’était Larbi Ben M’hidi. Cette réunion se déroulait au jardin de Taleb Abdelouawab, en présence des anciens membres de la Kasma, Bourak, Taleb, Chibane, Mosteghanemi, et moi. Larbi Ben M’hidi paraissait sincère après la discussion, je lui ai dit que j’avais l’expérience du complot ex organisation secrète (OS) qui fut décapité par la police, dans ce cas il faut faire très vite.

Ben M’hidi me répondit « Je vous donne ma parole que ce sera très proche ». Je lui ai demandé, et la question des armes, il me répondit nous discuterons de cela prochainement.

Entre temps nos contacts étaient journaliers avec les copains qui avaient confiance en nous mais ils n’étaient nombreux une dizaine environ. Les soi-disant messalistes continuaient à nous critiquer et même à nous dénoncer, parce qu’ils connaissaient les lieux de nos réunions, mais nous étions très prudents. Boussouf continuait à faire l’intermédiaire entre nous et Ben M’hidi, j’insistais quant à moi sur la question des armes et Boussouf me fixa rendez-vous avec Ben m’hidi à Oran. Je me rendis donc à Oran en compagnie de mon ami Taleb Abdelwahab et nous rencontrâmes Boussouf dans un café à El-Kmhul. Je fis la proposition de vendre mon magasin et toutes les marchandises dont j’évaluais le montant à sept ou huit cent mille francs comme donc pour l’achat des armes. Taleb Abdelwahab aussi disposaient d’une somme de liquide très importante. 

Boussouf et Ben M’hidi nous confiait donc le secret de l’arrivage d’un bateau d’armes en provenance d’Egypte mais seulement après le déclenchement de la révolution.

 

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Je demeurais très pessimiste à cette réponse et très déçus du fait qu’il était question d’achat d’armes avant toute activité. Je demander aussi à Ben m’hidi si l’on disposait de quelques fusils ou revolver pour le déclenchement de la lutte armée. Il me répondit non mais je sais qu’a Ghazaouet Hamdoun dispose d’un colt américain et d’une mitraillette et un fusil. Je répondis que je disposais d’un colt américain et de cent cartouches et je pouvais tuer quelques-uns des plus notoires.

Boussouf et Ben m’hidi nous répondirent il ne faut pas tuer mais faires des actes de sabotage de façon de pouvoir faire entendre la voie de l’Algérie en étranger et l’O.N.U, tout comme le Maroc et la Tunisie.

Je n’ai rien répondu à cela mais au fond je ne pouvais pas faire un sabotage et rester sur place attendre qu’on vienne m’arrêter. Je fis la proposition de faire un bloc avec tous les militants décidé à la lutte armée et prendre le maquis ailleurs qu’à Ghazaouet car tout le monde m’en voulait et nos militants messalistes n’hésiteraient pas à me dénoncer et je ne trouverais aucun refuge dans la région, j’étais le plus visé par les français et leurs collaborateurs, et les messalistes anciens MTLD et PPA.

Entre temps la police française menait une répression économique contre moi et si quelqu’un s’aventurait à entrer dans mon magasin un policier toujours à côté de chez moi guettait, et quelques heures après il est conduit au commissariat de police et torturé ou malmené, mis à part ceux qui avaient subi l’expérience (ils étaient une dizaine)  Je n’arrivais pas à vendre 1Kg de sucre par jour, et la misère commençait à se faire sentir, et je ne pouvais plus payer mes créanciers.

Dans l’impossibilité de trouver un emploi, et inutile d’aller chercher la police veille à cela, même mes camarades n’osaient plus entrer chez moi, la famille même n’empruntait plus le boulevard ou je demeurai.

Ma seule solution donc était l’émigration en France, je fis part à mes copains de mon intention de me rendre en France et personne me fis objection même pas Boussouf. Souna et Taleb Lamine étaient du même avis de se rendre en France.    

               

 

 

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 12:44

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Photo souvenir de droite à gauche debout :
Aggab Bachir - Bouteflika Abdelaziz - Benmehjoub Omar - Abdelmajid - Mustapha Belhadj
Assis Bekkaye Abdallah dit Si Benahmed et Allali Kouider dit si Youb. Wilaya (5) 1958

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 12:41

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Kaddour ARBANE, fils de Mohamed et de Khadija Bent Abdelkader naquit le 19 octobre 1918 à Ghazaouet ex-Nemours.
 
Ancien militant de l'O.S (C.R.U.A) sous la responsabilité de Mohamed HAMDOUN. Militant très actif au sein de l'organisation du M.T.L.D, et parmi les premiers militants du déclanchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. Désigné Chef Militaire adjoint du secteur 2 zone 2 wilaya 5, sous le commandement de MOSTEGHANEMI Ahmed dit Si Rachid. ARBANE Kaddour a été arrêté torturé et incarcéré en Octobre 1955 au centre d'hébergement de Tlemcen, libéré en 1957.
 

 

D'après le témoignage d'un de ses proches, Kaddour ARBANE a été contacté par les responsables de l'armée de liberation nationale (ALN) après sa liberation de prison en 1957, pour choisir entre, rejoindre le maquis ou traverser les frontières algero-marocaines, afin de rejoindre la base arrière. Mais Si Kaddour a refusé de quitter l'Algérie.

 

Un jour Si Kaddour avait rendez-vous  dans la cafeteria du centre ville avec des militants du (FLN) et c'est à ce moment là que les policiers français l'ont arrêté et reconduit en prison, où il a été maltraité, torturé, puis exécuté par des militaires de l'armée  française, c'était le mercredi 15 avril 1959.

 

Son nom fut ajouté à la grande liste des Martyrs tombés au champ d'honneur.

 

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 12:36
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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 12:34

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LE DINA ET LES CAISSES D’ARMES

Par BELBACHIR Djelloul.

29 mars 1955 : un navire, le yacht Dina fait naufrage au large de Oued Bouarfa, à 12 km à l’est de Nador, encore sous juridiction espagnole   un village de pecheurs marocains. Dix sept (17) silhouettes disparaissent dans les flots et réapparaissent, exténuées, mais les bras chargés… d’armes. Dix-sept silhouettes, toutes de Ghazaouet.

L’aventure du yacht Dina depuis l’Egypte jusqu'à Nador, est connue, comme l’avait si bien décrite, dans « L’Odyssée du Dina », feu Nadir Bouzar, mais le maillon manquant dans cette opération restait la gestion de cette cargaison d’armes entre Nador et Ghazaouet. C’est l’aventure vécue par une poignée de moudjaheds, qui s’étaient déplacés de Ghazaouet jusqu'à Nador, pour décharger les armes, avant d’etre oubliés par l’histoire, voire ignorés.

Le professeur d’histoire et chercheur, Ahmed Ben daoud, est parti sur les traces de ces hommes. L’un d’eux, encore en vie avec trois autres, Sayah Mohamed dit « Si Slimane », officier supèrieur de l’ANP en retraite, raconte cette mission : le premier arrivage d’armes, au profit de la Rèvolution Algerienne à l’ouest du pays, dans la wilaya 5. Une operation suivie, depuis l’Egypte et la Libye, par Ahmed Benbella, avec l’assistance des services secrets égyptiens, représentés par leur agent Fethi Dib, auteur du livre « Nasser et la Révolution Algérienne ».

Si Slimane nous reçoit chez lui, à Sefra, un petit hameau à quelques encablures de Ghazaouet et perlera pendant des heures, en se remémorant les moindres détails, les couleurs, les odeurs, les états d’ames… « C’est Larbi Ben M’hidi qui, dès qu’il arriva à Sefra, ordonna à Sayah Missoum dit « Hansali », un symbole de la Révolution Ghazaouet de rassember ses hommes. Sitôt dit, sitôt fait : les agents de liaison rassemblèrent, en une journée, tous les hommes de Ouled Ali, Draouch, et de Anabra. Tous de confiance et moudjaheds de la première heure qui entrèrent de plain-pied dans la Révolution, comme on rentre chez-soi. Nous étions le 16 mars 1955 et nous devions être au point de rencontre à  Ouled Bouarfa, dans les trois jours qui suivaient l’ordre de Larbi Ben M’hidi ».

Seuls ces hommes choisis par Hansali, neveu de Si Slimane et fin stratège de la R.A, pouvaient mener à bien cette mission.

Le Dina avait quitté la rade d’Alexandrie le 28 février 1955, avec à bord, Houari Boumediène et 13.5 tonnes d’armes et de munitions. Le 16 mars à minuit, le groupe de Sefra qui comprenait 10 hommes de Sefra et trois  hommes de Ouled Ali, quittait la maison Aïdouni, ou il avait reçu les instructions de Hansali. Deux sacs de jute, trois mètres de corde et deux paires d’espadrilles pour seul viatique et, au pas de gymnastique, ils rallièrent Oued Tleta puis Sebabna, chez Ziane ou ils devaient attendre le groupe de Ghazaouet, lequel n’arriva que le 17 mars.

A huit heures du soir, nouveau départ pour les 17 hommes vers l’Oued Kiss, frontière naturelle, qu’ils traversèrent à 23 heures, pour se retrouver en territoire marocain, à découvert et sous la menace d’être  « vendus » à la première occasion. Si Slimane ponctua son récit de détails et d’anecdotes, telle celle ou il arriva, avec une raquette, à freiner…un char, celui-là même exposé à Boukanoun, juste pour que la mémoire n’oublie pas. Ce n’est que 19 mars 1955 qu’ils arriveront à Ouled Bouarfa ou un contact les attendait.

Ils seront « engrangés » pendant 10 jours, ne sortant que la nuit, pour ne pas éveiller de soupçons. Les hommes étaient à bout et prenaient leur mal en patience. La tempête retarda l’arrivée du Dina « le bateau, s’énervera Si Slimane n’en connut jamais les raisons.

Ce n’est que le 29 mars 1955, au cours d’une ronde d’observation sur la plage, que Si Slimane tomba sur une caisse d’armes à 22 heures : le Dina était là, sous un ciel d’encre et dans une mer houleuse par ces dernières nuits de mars. Le Dina appartenait à la flottille de plaisance de l’ex-reine de Jordanie, Dina Abdelhamid. Il s’était échoué à quelques mètres de la plage et les membres de l’équipage avaient déjà jeté quelques caisses à la mer. Sur place, il y avait Chibane Ahmed et Taleb Abdelwaheb qui dirigeaint les operations.

Harnachés de cordes, les 17 hommes de Ghazaouet, Mouffok Moussa, Bekkaï  Abdallah dit Si Benahmed,  Aïdouni Omar, Aïdouni Salah, Aïdouni Mokhtar, Aïdouni Ahmed dit « Driss », Mezouar, Benali, Mezouar Abdelkader , Boudjennane Ahmed (futur colonel Abbès), Hamdoune Okacha, Mokkadem Ahmed, (El Ghali), Mouffok Abdelkader, Mouffok Mohamed, Sayah Mohamed dit Si Slimane, Boudjenane Mohamed, Moffok Bachir, Mouffok Ahmed, dont seuls les 4 derniers sont encore en vie et peuvent témoigner de cet épisode jamais telaté de la R.A.

En nageurs aguerris, ils plongeront à maintes reprises pour extirper des cales du Dina, et dans une mer déchaînée, les 13 tonnes et demie d’armes et de munitions, et ce plus d’une cinquantaine de fois. Une barque sera chergée et hâlée à force de bras depuis la plage. Par leurs incessantes disparitions et réapparitions, ballottés par les vagues en furie dans des eaux glaciales, ils n’auront de fin que lorsque la dérnière caisse aura été dégagée. Les hommes de Ghazaouet ne parvinrent au bout de leur mission qu’à l’aube, exténués certes, mais avec cette impression sur le visage du devoir accompli.

Toute la cargaison récupérée prendra la direction d’une maison, mais le Dina restera à Ouled Bouarfa un an durant. Le groupe de Ghazaouet passera la journée dans une autre grange ou, déjà, Si Slimane l’initiait au maniement des armes qui devait acheminer à Sefra. Les premières armes, qui arriveront dans la région et qui auront servi à plusieurs opérations et notamment au cours de l’embuscade de Beghaoun.

Ils traverseront l’Oued Moulouya, qui faisait 60m de large, grossi par une crue madegh de l’Oued Kiss, tout en évitant une embuscade à Port Say (actuellement Marsat Ben M’hidi), ou les attendait Larbi Ben M’hidi, venu les féliciter pour le succés de la misssion.

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 12:29
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Ils attendront le soir pour reprendre la route et, aidés par les Ouled Beni Boussaid, pour transporter les armes dans les sacs de jute, ils seront, guidés par Larbi Ben M’hidi, lui-même, jusqu’à Qanfoud et les hommes de Ghazaouet rentreront à Sefra, à Draouch et à Ouled Ali ou ils devront se constituer un alibi à leur absence. N’oublions pas que nous sommes en 1955, precisément en mars 1955.

Si Slimane, cet ancien officier supèrieur de l’ANP , parlera pendant plus de trois heures et nous remerciera de lui avoir donné l’occasion de mettre à jour un pan oublié de l’histoire des 17 hommes de Ghazaouet  le professeur Bendaoud cautionnera ce sujet historique et vise à reconstituer les faits entre Ghazaouet et Nador, ainsi que le déroulement de l’acheminement des armes depuis Nador jusqu'à Sefra, Anabra, et Draouch. Reconstituer ces faits, c’est rendre hommage à ces moudjaheds et chouhada, pour contribuer à l’histoire locale, en se basant sur mémoires de Si Slimane, que « je considère comme un gisement intarissable, inédit sur l’histoire de la Révolution Algerienne à l’extrême-ouest et sur l’histoire du yacht Dina », dira M. Bendaoud, qui ajoute que « l’histoire du Dina et la reussite de l’acheminement de l’armement a mis à l’épreuve le génie militaire créateur égypto-algerien .

A partir du 29 mars 1955 ce furent 500 armes qui entrèrent en Algérie grâce au courage des 17 hommes de Ghazaouet.

 

BELBACHIR Djelloul      Le Quotidien d’Oran                  Mercredi 30 Octobre2002.dinaphoto

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